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Amay : troc de plantes et de savoir pour jardiner solidaire

 04 mai 2024 16:18  


Tous au jardin ! Au mois de mai, c’est le moment de sortir les pelles et les semis. A Amay ce samedi au pied de la Tour Romane, c’était la 3 édition de l'événement Trocs au jardin, organisé par WaahCoop et Amay en transition 

« On a voulu créer un événement autour du jardinage mais surtout des belles valeurs qui sont l'échange, l'échange de savoirs, d'objets, de plantes, de graines, etc. Et à côté de ça, on a voulu greffer à l'événement plusieurs intervenants qui sont là pour conseiller autour du jardinage, de création d'une mare. Cette année, on a les amis des abeilles qui sont là aussi. On a vraiment tous azimuts autour du jardinage, et la petite cerise sur le gâteau, on a ici, depuis la première édition, un monsieur qui vient aiguiser les outils de jardin à tout qui veut. Gratuitement aussi. C'est une belle image de toute l'opération, tout compte fait », explique Alain Dradin, co-fondateur de WaahCoop. 

Une opération de partage et de transmission des savoirs, dans un esprit de solidarité : des valeurs centrales pour l’asbl Amay en transition 

« Les mouvements en transition existent un peu dans le monde entier, et l'idée, c'est de se préparer aux changements dus au fait que les énergies fossiles ne sont pas inépuisables. Alors, comment s'y préparer ? On s'entraide en veillant à avoir moins de déchets, en partageant les expériences, en achetant en commun, par exemple en réparant, via le Repair Café des choses qu'on n'aurait peut-être jetées autrement. »

Parmi les stands, Natagora anime un atelier sur la création d’une mare naturelle chez soi. Peu coûteuse, une mare naturelle, offre un refuge à de nombreuses espèces, et Natagora accompagne les particuliers de A à Z pour l’installation. « On a un projet qui s'appelle le réseau Nature, qui est à la fois un réseau d'espaces naturels, que ce soit des jardins, des écoles, des espaces dans les entreprises qui sont des espaces semi-naturels dont l'objectif, c'est de pouvoir accueillir la biodiversité. On a environ 2500 personnes qui sont engagées aujourd'hui à respecter cinq points de charte pour l'accueil de cette biodiversité et on propose de l'information, de la formation et de la dynamique locale pour mettre en place ce réseau de jardins », explique un coordinateur du projet, Georges Abts. 

Du troc et du partage, finalement jardiner n’est pas une activité solitaire, mais solidaire.  

A. Gerday