Le téléphérique a fait une courte réapparition dans le ciel de Huy.  Ce vendredi, avec de fortes rafales de vents, les cabines ont un peu pris l’air, mais sans prendre de risque. La veille, les deux cabines avaient pu faire un trajet complet.

On se souviendra que c’est un accident qui avait mis à cette activité touristique hutoise. Le 6 avril 2012, un pilote de l’hélicoptère heurtait un câble, entraînant dans sa chute le photographe hutois Laurent Matagne. L'accident a couté la vie à ces deux personnes. 

Près de 12 années plus tard, c’est une cabine nouvelle génération qui va prendre le relais.

"Les cabines peuvent emmener chacune 15 personnes", rappelle Marie-Hélène JOIE,  responsable du Département "ulture Sport et Tourisme", à la ville de Huy. "A Namur par exemple, il n'y a qu'une cabine. Ici, nous avons aussi 3 arrêts ; la station basse, qui permet d'embarquer à bord des bateaux pour faire du tourisme fluvial, l'arrêt au Fort, un monument qui fait partie de l'histoire de la ville, et la station haute, qui fait le lien avec d'autres attractions touristiques de la ville, comme la plaine des sports et le parc du Mont Mosan, sans compter le sommet de la côté du Mur de Huy, toujours très prisé par les cyclistes."

Aux extrémités du parcours, les deux gares ont conservé le bâtiment d’origine ; les structures extérieures sont semblables même si toute la machinerie a été revue, et mise aux normes.

Le vent soufllait en rafale ce vendredi matin, le téléphérique est sorti mais il n’a pas fait de trajet complet, comme la veille…

Une fois que tout sera vérifié, et qu’il sera pleinement opérationnel, le téléphérique devrait reprendre sa placer d’outil et d’atout touristique de la ville de Huy.

D’autres sorties sont prévues dans ces prochains jours. Ce sera ensuite la réception officielle de travaux, avant une mise en service prévue au printemps prochain…

Eric Ortmans