La choucroute du premier de l’an c’est une tradition bien liégeoise, même si on ne sait pas vraiment comment ou quand elle a commencé. En plus de porter chance si vous glissez une pièce sous l’assiette, elle a aussi des vertus détoxifiantes, parfaites pour un lendemain de veille. Souvent dégustées en famille, les restaurants aussi se préparent pour le 1er janvier. Mais que faut-il pour une bonne choucroute ? 

« Il faut de bonnes marchandises et de belles charcuteries et avoir envie de bien la faire. Là elle est faite, reste la mise en place, parce qu'avec le volume qu'on va faire, on ne saurait pas tout faire au moment-même. On est pratiquement complets pour les cinq services de la journée. Donc oui, on a déjà beaucoup de réservations. Ça fait déjà une bonne trentaine d'années que la choucroute du premier de l'an, la choucroute porte bonheur, se fait à Liège. On l'a fait comme ça depuis toujours dans la maison. C'est la même recette qui ne change pas et qui ne changera pas », partage Thomas Mordant, un des deux cuisiniers du Concordia.  Dans cette institution de la bonne cuisine traditionnelle, les deux cuisiniers travaillent depuis une semaine pour assurer le service spécial de ce lundi, et amener ainsi chance et bonheur aux Liégeois. La tradition perdure. 

A. Gerday