Les mouvements de jeunesse vivent un moment compliqué : plus de 420 groupes, tous mouvements de jeunesse francophones confondus, cherchent encore un endroit à louer pour organiser leur camp d’été cette année. Ce nombre représente 18 % des groupes, soit 17 300 enfants.
Ils lancent donc un appel à tout qui peut les aider, que ce soit des propriétaires de bâtiments, des directeurs d'école, des communes, des propriétaires de prairies....
Que manque-t-il ?
Pour pouvoir organiser leur camp cet été et proposer aux enfants ce moment attendu toute l’année, les animateurs et animatrices responsables sont à la recherche de 424 logements :
Pour quand ?
La majorité des groupes encore en recherche d’un lieu de camp sont les groupes qui ont été forcés de décaler leurs dates habituelles de camp de la première à la deuxième quinzaine de juillet, en raison de la réforme du rythme scolaire. C’est pourquoi plus de 80% des groupes en recherche d’un lieu de camp organisent leur camp entre le 15 et le 30 juillet. Cette modification du rythme scolaire dans l'enseignement francophone a aggravé une situation de pénurie d'endroits de camps déjà réelle.
Corolaire de la réduction du nombre de semaines de vacances d'été : les animateurs et animatrices font état d’une explosion des coûts de location. Certaines prairies se louent désormais plusieurs milliers d’euros, soit bien au-delà des 1,5 € par participant par nuit préconisés par l’asbl Atouts Camps, experte en la matière.
Les groupes de mouvements de jeunesse rencontrent également des difficultés à partager désormais le matériel, tel que les tentes, puisque les groupes partent en camp durant les mêmes périodes. Pour les grands groupes s’ajoute également la problématique de la taille des groupes, limitée par certains règlements communaux.
Quelles actions mises en place ?
Les mouvements de jeunesse ont tenté d'anticiper cette situation. Des pistes de solutions ont été mises en place :
Qui peut aider ces associations à assurer les camp d'été 2023 est largement invité à se manifester !
Alain W