En futsal, Oreye n'a pas eu besoin d'attendre son match de vendredi soir contre Jemeppe pour savoir si oui ou non le club allait être champion de division 2 et accéder à l'élite. Verviers, dernier club qui pouvait l'empêcher d'accéder à cette montée historique, a en effet été battu lundi dernier. Les Orétois ont donc pu fêter le titre devant leur public vendredi.

Direction la division 1 pour cette équipe qui a gravi les échelons depuis la P3. Cette montée s'effectuera toutefois sans le coach Damien Kremer, qui arrête là pour raisons familiales et personnelles: "C'est un choix qui est mûrement réfléchi. Déjà l'année passée,j'avais dit que j'arrêterai mais le président m'avait demandé de continuer pour essayer de faire monter l'équipe en D1", explique-t-il, ému.

Avec une seule défaite, pour 18 victoires et 1 nul, le bilan de la saison est sensationnel. Le résultat d'un travail collectif et d'une belle mentalité de groupe, comme le raconte Sofiano Luga, le doyen de l'équipe âgé de presque 40 ans: "On a été solidaire du début à la fin tous, c'est dommage que le coach doit arrêter l'année prochaine. Oui, je rempile l'année prochaine, j'essaie de prendre plaisir sur le terrain, chaque match est un pur plaisir, sans pression, j'essaie d'évoluer et de faire le nécessaire pour l'équipe". 

Mais cette joie risque d'être de courte durée suite au rapprochement opéré entre la ligue et l'union belge de football. Pour les joueurs orétois, 2024-2025 constitue peut-être la seule saison où ils évolueront au sein de l'élite de futsal, avant de descendre plus bas, probablement en N3: "Le club n'a pas les infrastructures, nous ne savons pas ce qui va arriver. On va vivre au jour le jour, passer une belle saison, essayer de bien s'amuser en division 1", confie Lorenzo Klein, le délégué de l'équipe.