En R2, Waremme s’est imposé face à son voisin de Haneffe dans le choc de bas de tableau. Un succès importantissime puisque les Wawas reviennent à hauteur de leurs adversaires du soir et passent même devant au classement grâce à l’avérage.

Derby de la peur, ce samedi soir au Pôle ballons entre Waremme et Haneffe. Une rencontre capitale dans l’optique du maintien en régionale 2 puisque les Wawas, avec quatre victoires, occupent l’avant-dernière place de la série, alors que leurs voisins haneffois ne possèdent qu’un succès de plus.

Et comme on pouvait s’y attendre, le choc hesbignon fut indécis de bout en bout. Malgré un excellent départ des locaux (5-0), les Templiers résistent bien et se battent sur chaque ballon. Palazy réduit même l’écart à 14-11 à la fin du premier quart.

Mais galvanisé par ses supporters, Waremme appuye sur l’accélérateur et fait preuve d’adresse au périmètre. Notamment via Cools, très en verve samedi soir. Mais même avec un viatique de plus dix, les jeunes wawas ne parviennent pas à se mettre à l’abris. Haneffe en profite et grapille point par point pour revenir à 34-29 à la pause.

Face à des Templiers en manque cruel de réussite, les gars de Maxime Gaudoux affichent un visage nettement plus conquérant dans le troisième quart temps. Bellem se permet même un superbe dunk. Waremme mène 48-41 avant les dix dernières minutes.

Un dernier quart à sens unique en faveur des locaux qui s’imposent finalement sur le score de 65-54. "Nous avons tout axé sur une défense spécifique en ciblant certains joueurs et certaines situations et cela a fonctionné pendant tout le match", souriait un coach local fier de son groupe. "Quand on respecte notre plan de match et qu’on est appliqués, on a des armes à faire valoir collectivement et c’est ce que mes gars ont montré ce samedi."

Les Wawas effectuent donc une superbe opération au classement, tandis que les Templiers restent accrochés en fond de grille. "On tombe de haut, on voulait vraiment gagner ce match pour réaliser un grand pas vers le maintien", explique, dépité, Jérémy Prinsen, le coach de Haneffe.

Thomas Bastin