Les unités pédiatriques de la Clinique CHC du MontLégia doivent encore être équipées en modules de jeux. Si les projets sont en cours de développement, le financement s’organise. Le Kiwanis Belgium-Luxembourg lance dès aujourd’hui un appel aux donateurs. L’objectif est de récolter 180.000 euros pour le premier septembre prochain.

Les unités pédiatriques de la Clinique CHC du MontLégia doivent encore accueillir différents modules de jeux aménager ses espaces laissés vides, ses places de village. Le premier projet développé par les équipes de soin est un imposant bateau pirate. Il a été présenté ce matin en images animées 3D. Il va équiper une des ailes de l’hôpital réservée aux jeunes patients.

« Dès la conception des plans du MontLegia, on a tout de suite eu une réflexion pour créer des places de village qui, pour l'instant, sont un grand espace vide, dans l'objectif d'y mettre des modules de jeux pour qu'il deviennent vraiment des espaces de convivialité et d'échange entre les enfants d'une part, mais aussi entre les parents et puis avec le personnel de soins », commente Delphine Antoine adjointe à la direction du département infirmier.

Le bateau pirate est le projet le plus avancé, mais deux autres modules viendront équiper la clinique du CHC, un arbre magique et un potager intergénérationnel. L’objectif est de permettre aux jeunes patients de sortir de leur chambre et de mener leur vie d’enfant. « Les enfants vont pouvoir interagir entre eux et échanger. Les parents vont pouvoir se rencontrer, se ressourcer, recharger leurs batteries, partager leurs expériences. C'est aussi un lieu où les soignants vont pouvoir aller à la rencontre des enfants en dehors de tout soin, qui peut parfois paraître extrêmement traumatisant », ajoute le Dr Caroline Genin, pédiatre responsable hospitalisation pédiatrique CHC-MontLégia.

Pour financer ces modules de jeux, le Kiwanis Belgium-Luxembourg va solliciter ses réseaux de donateurs pour rassembler les 180.000 euros nécessaires. Les jeux doivent en effet être réalisés sur mesure et être adaptés au milieu hospitalier.

« On fait appel aux sociétés. Pourquoi ? D'abord parce qu'elles ont plus de moyens, entre guillemets, qu'un particulier. Mais aussi parce que nous pensons et nous sommes persuadés que les sociétés aujourd'hui ont bien sûr un objectif de rentabilité, mais aussi un objectif sociétal », explique Dominique Swerts, gouverneur Kiwanis Belgium-Luxembourg.

L’objectif est de réunir la somme pour le mois de septembre 2024 au plus tard afin d’aménager les espaces laissés vides le plus vite possible. Un site internet www.littlek.eu a été créé pour les donateurs. Il permet de suivre en direct l’évolution du projet.

Sophie Driesen

https://littlek.eu/