Le patron de Mithra François Fornieri devant le tribunal correctionnel pour délit d'initié. La justice lui reproche d'avoir informé son ami Samuel Di Giovanni, le patron de Protection Unit, sur la possible évolution de l'action en bourse de l'entreprise pharmaceutique. Samuel Di Giovani a négocié avec le parquet une transaction pénale. D'autre part, pour Francois Forniéri le parquet réclame de la prison avec sursis et une interdiction professionnelle de trois ans.

Ce mardi s'ouvrait devant le tribunal correctionnel de Liège le procès pour délit d'initié dans l'achat et la vente d'actions de la société pharmaceutique Mithra. François Fornieri, le patron de Mithra, est poursuivi devant le tribunal pour avoir communiqué une information privilégiée qui pouvait avoir une influence sur le cours de l'action. En 2019, les banques tirent la sonnette d'alarme lorsque Samuel Di Giovanni, le patron de protection Unit, un ami de François Fornieri, passe différents ordres d'achat d'actions Mithra pour 810 000 €.

Inculpé également dans ce dossier, Samuel Di Giovanni ne comparaît pas devant le tribunal. Il a en effet négocié une transaction pénale avec le parquet, qui doit faire l'objet d'une homologation par le tribunal le 6 février prochain. Pour l'infraction qualifiée de délit d'initié, le parquet de Liège a requis à l'encontre de François Fornieri 18 mois de prison avec sursis, 60 000 € d'amende et 333 606 € de confiscation et 40 000 € de frais de justice, mais aussi trois années d'interdiction professionnelle.

Les avocats de l'homme d'affaires liégeois, François Fornieri, plaideront sa cause devant le tribunal correctionnel le 6 février.