En football, la coupe de Belgique reprend ses droits et cette semaine, l'URSL Visé aura fort à faire. Les résidents de Nationale 1 devront se mesurer à Genk. Un match aux allures d'un David contre Goliath. 

Actuellement dernier de Nationale un, l’URSL Visé reçoit le KRC Genk, cinquième de D1A, en seizièmes de finale de Coupe de Belgique, mercredi au stade de la Cité de l’oie. Malgré les grosses différences sur l'aspect sportif, Guy Thiry, président du club visétois, ne s'estime pas battu d'avance. "Nous sommes dans une mauvaise spirale. Par contre, en Coupe de Belgique, nous avons éliminé Lommel qui est actuellement leader, coleader avec Zulte-Waregem en D1B. Dans un match de Coupe de Belgique, tout est toujours possible."

La magie de la Coupe, c'est l'espoir que porte en lui tout le club de Visé. Et on espère également que les hommes de Wouter Vrancken puissent négliger la préparation du match contre les Oies. "Il ne faudrait pas que le prenne trop à la légère dans le sens où il tombe sur une équipe de fin de classement D1 Nationale et se dise “ah ça va aller facilement pour nous, on va mettre quelques joueurs ” et peut être qu'à ce moment là, la surprise pourrait venir de chez nous. Dans ce cas, où ils nous prendraient un peu de haut."

Pour l'occasion, les tribunes visétoises espèrent entre 4000 et 5000 spectateurs. 800 supporters genkois sont attendus. Pour les accueillir, le club blanc et bleu a mis en place une toute nouvelle tribune derrière l'une des deux cages. Pierre-Olivier Dirix, chargé de communication pour l'URSL Visé, évoque une réunion spéciale en ces circonstances. "Il y a un dîner avec plus ou moins 200 personnes avant le match, avec tous nos partenaires et certains supporters sympathisants qui viennent à partir de 12 h 30."

Un match de gala pour les Visétois qui ne perdent pas espoir et qui feront tout pour tenter de créer la surprise. Les Limbourgeois sont prévenus.

Laurent Grauls