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La végétalisation urbaine, le défi d'une spin-off de l'ULiège

 21 juin 2024 16:35   Liège


Développer la nature et la biodiversité dans des espaces construits par l’humain, c’est une des missions que s’est fixée VIVUS, une nouvelle spin-off de l’Université de Liège. L’entreprise issue des recherches menées à la faculté Gembloux Agro-Bio Tech s’est spécialisée dans les produits de végétalisation urbaine.

En mai dernier, VIVUS, une nouvelle spin-off de l’Université de Liège a concrétisé le projet de végétalisation urbaine du site liégeois "La Menuiserie" géré par la coopérative Novacitis. La démarche de l’entreprise universitaire, qui vise à développer la nature où on ne l’attend pas, répond à plusieurs enjeux. "Il y a clairement un enjeu de reconnecter chacun et chacune de nous à la nature, à la biodiversité, dans une situation d'effondrement du monde vivant à garder ce contact", avance Grégory Mahy, administrateur de VIVUS. "Il y a un enjeu de durabilité environnementale : adaptation au changement climatique, gestion de l'eau. Et les secteurs économiques ont des enjeux, par exemple des espèces protégées, des habitats protégés que leurs projets peuvent impacter et on les aide également à maintenir leurs activités."

L'entreprise universitaire propose ses produits de végétalisation dans différents cadres : espace vert, projet immobilier, secteur extractif, parc photovoltaïque, voie de mobilité (tram, train, ...) ou encore réhabilitation de friche industrielle.

La façade végétalisée est un des produits phares de la société soutenue par différents services d’accompagnements entrepreneurials (RISE, VentureLab et WSL). Il s’agit d’une structure modulaire dont chaque élément du mur végétalisé est conçu à partir de matériaux durables et recyclés. Pour les plantes, un système d'irrigation a été prévu. Quotidiennement, il faut compter 1 à 2 litres par m2. Quant au prix, VIVUS propose des tarifs allant d'environ 800 à 1000 euros du m2. Une fois installées, ces solutions végétales pouvant aussi prendre place sur un toit demande peu d’entretien.

Pour poursuivre son développement, la spin-off lancera deux campagnes de levées de fonds. La première en automne visera un montant de 200.000 euros.

Stéphane Savaris