Un Liégeois de 46 ans et sa mère âgée de 72 ans ont été retrouvés couverts de sang, lundi, au domicile du fils à Liège. Ils ont été emmenés dans un état critique à l'hôpital. Il semblerait que le quadragénaire a porté un coup de hache ou de couteau à la tête de sa mère avant de se donner plusieurs coups de couteau, a-t-on appris mardi auprès du parquet de Liège.

Ce Liégeois de 46 ans et sa mère se trouvaient au domicile du quadragénaire, rue Julien d'Andrimont à Liège, lorsque les faits se sont produits lundi en fin de journée. D'après les explications de la maman, qui a pu être rapidement entendue malgré sa blessure, celle-ci se trouvait dans le canapé lorsqu'elle a reçu un violent coup à la tête. Son fils lui aurait dit qu'il allait la tuer puis qu'il se suiciderait. Devant ses yeux, il se serait alors donné plusieurs coups de couteau. Plus de dix coups de couteau ont été relevés. "Malgré son état, la dame a réussi à mettre un drap autour de sa blessure et à sortir de l'appartement pour aller demander aux voisins qu'ils appellent les secours. Ce qu'ils ont fait. A l'arrivée des secours, la dame était assise dans le canapé. Elle perdait beaucoup de sang. Le fils se trouvait au sol, ensanglanté. Il y avait un couteau à côté de lui", a précisé Damien Leboutte, procureur de division de Liège. Le fils et sa mère ont été emmenés aux urgences, où ils ont été opérés. Leur état était jugé critique. Mardi après-midi, selon le parquet de Liège, ils étaient a priori tiré d'affaire. Sachant qu'il n'y avait personne d'autre dans l'appartement au moment des faits, selon l'hypothèse communiquée par le parquet, le fils aurait porté un coup de hache ou de couteau à sa mère avant de se donner plusieurs coups de couteau. Une affaire néanmoins troublante car il semblerait, dans l'ambulance, que le fils a demandé si sa mère allait bien... Un juge d'instruction a été saisi. Le fils a été privé de liberté à l'hôpital mais vu qu'il n'était pas audible, le juge d'instruction a prolongé de 24 heures sa détention afin de pouvoir l'entendre et peut-être le placer sous mandat d'arrêt.